Lors de différents échanges avec nos clients, trésoriers groupe ou non, nous nous sommes aperçus que cette fonction était encore méconnue. Elle est même, aux dires des intéressés, souvent confondue avec la comptabilité… Pourtant, le métier de trésorier groupe a, depuis la crise des subprimes de 2008, fortement gagné en visibilité dans les entreprises, comme dans la sphère médiatique. Considérée par certains comme un tremplin vers les plus hautes fonctions financières des comités de direction, la mission du trésorier d’entreprise est donc de plus en plus stratégique.
Des contextes économiques mouvants
Également connu sous le nom de Directeur financements et trésorerie ou Responsable cash management, le trésorier dont nous parlons évolue dans des groupes internationaux, aux chiffres d’affaires se comptant en milliards. Par conséquent, les fluctuations macro-économiques à travers le monde sont toutes, ou presque, susceptibles de l’impacter. En effet, la trésorerie groupe est l’une des activités les plus exposées aux soubresauts des marchés financiers.
La gestion du risque de change fait donc partie intégrante des missions du trésorier groupe. Or, il est extrêmement instable. Prenons l’exemple de l’année 2018 où les évènements marquants impactant la volatilité des monnaies ont été particulièrement nombreux : renforcement de l’euro en début d’année, différents épisodes liés au Brexit, mesures restrictives prises par les États-Unis contre la Chine, risques politiques avec des élections controversées…
Dans ces conditions, une gestion saine de la trésorerie groupe, afin de permettre aux entreprises de continuer à se financer et de disposer de liquidités, est un réel challenge. Cependant, les missions du trésorier ne s’arrêtent pas là.
Des missions bien au-delà du “cash management”
Le métier de trésorier groupe est une activité centrale qui s’appuie sur différents leviers tels que : la gestion des résultats, des coûts, des marges d’une part, et la négociation de la dette et la couverture du risque de change sur les marchés d’autre part, sans oublier les questions liées aux prévisions de trésorerie. Les enjeux sont multiples et les compétences techniques sont bien sûr indispensables, mais insuffisantes.
La trésorerie groupe, à la différence de certaines autres fonctions financières, demande des compétences “soft” nombreuses et particulières. Selon l’enquête « Trésorier d’entreprise » de novembre 2017 de l’AFTE, l’adaptabilité et la gestion de projet, sont les deux principales. Suivent la négociation, la communication et le management.
Malheureusement, de par le manque de visibilité du métier de trésorier, les entreprises peinent à recruter des profils répondant à toutes ces exigences. La fonction devient alors encore plus stratégique en sachant que peu de personnes sont capables de l’occuper.
L’IT au cœur des enjeux
Les difficultés de recrutement liées à l’aspect très stratégique et central de la fonction de trésorier sont encore accentuées par la place de plus en plus importante prise par l’IT dans leur quotidien. En effet, selon l’AFTE, les fintech et les innovations qu’elles induisent vont fortement impacter le métier de trésorier dans les prochaines années. Avec l’automatisation croissante des tâches administratives, les nouvelles recrues sont attendues sur des compétences IT plus poussées qu’auparavant : capacité à obtenir des données de qualité pour alimenter le big data, parfaite connaissance des logiciels TMS, réalisation de rapports grâce à des outils de BI…
Toutefois, un paradoxe est régulièrement constaté : malgré la sophistication constante des solutions logicielles mises à disposition des trésoriers, sur le terrain, beaucoup d’entre eux se débattent encore avec des tableurs. Le logiciel Excel reste un incontournable dans la trésorerie groupe. C’est dans cette optique que Gathering Tools intervient : profiter des dernières innovations IT pour améliorer les capacités d’un logiciel trônant sur tous les bureaux des trésoriers dans le monde.
L’application permet en effet de s’affranchir des problèmes de sécurité et de fiabilité des données. Grâce à GT, il devient aussi beaucoup plus simple d’automatiser la collecte de fichiers, de gérer les différentes versions, l’intégration dans votre TMS, etc. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter ce billet “Trésoriers : comment obtenir une bonne traçabilité de vos processus Excel ?” ou à nous contacter !