Le contrôleur de gestion se doit d’être un véritable “business partner” pour son entreprise. L’industrie ne déroge pas à la règle. Il n’a pas seulement pour rôle de faire de simples calculs, mais bien d’aider à la prise de décisions stratégiques. Et pour cela, il est nécessaire que le contrôle de gestion industriel ne s’arrête pas à l’analyse du coût de revient, mais qu’il aille plus loin.
Contrôle de gestion industriel : revoir l’utilisation du coût de revient
La détermination du coût de revient des produits reste au cœur des activités du contrôleur de gestion industriel. Grâce à cet indicateur de référence, il peut effectuer de nombreuses analyses directes ou croisées et se positionner au service de la politique industrielle et commerciale de l’entreprise.
En s’appuyant sur le calcul du coût de revient, le contrôle de gestion industriel peut ainsi contribuer aux points suivants :
- Définition du portefeuille produit : la mise sur le marché de nouveaux produits ne cesse de s’accélérer. Dans ce contexte, le calcul du coût de revient prévisionnel est indispensable et nécessite l’intervention du contrôle de gestion dès la phase de conception : c’est à ce moment-là que 80 % des coûts sont engagés. Cela permet de calculer le taux de marge et la faisabilité du projet. Après le lancement, il est nécessaire de comparer le coût de revient réel avec le prévisionnel pour confirmer le niveau de marge. Tout cela permet donc de décider quels produits peuvent rester dans le catalogue, et ceux à supprimer éventuellement.
- Choix d’investissements : en complément des indicateurs habituellement utilisés pour savoir si on investit ou non (le taux de rentabilité interne, ou TRI, et la valeur actuelle nette, ou VAN), le coût de revient permet d’affiner l’étude de la rentabilité et du niveau de risque associé au produit concerné par l’investissement. Par exemple, la fabrication d’un produit dont le coût dépend de matières premières soumises à de fortes fluctuations présente plus d’aléas que celle d’un article dont les coûts sont moins volatils.
- Exploitation de l’outil industriel : le coût de revient peut être exploité dans le cadre d’analyses spécifiques. Il peut ainsi aider à identifier et évaluer certains dysfonctionnements en complément du taux de rendement synthétique (TRS), un indicateur de référence pour mesurer la performance industrielle.
- Arbitrage entre “faire” et “faire faire” : en affinant le calcul du coût de revient, le contrôleur de gestion industriel peut mettre en évidence l’intérêt de solutions qui seraient automatiquement écartées par une comparaison classique entre “coût de revient interne du produit” et “devis proposé par un sous-traitant”. Dans sa forme la plus simple, le coût de revient ne prend pas en compte certains coûts cachés ou indirects (transport, charges, administration des achats, BFR du sous-traitant…), ce qui peut conduire à prendre une mauvaise décision.
Correctement utilisé, le coût de revient devient un formidable outil pour le contrôleur de gestion, qui voit sa position évoluer. De simple contrôleur des coûts, il devient conseiller des directions industrielles et commerciales.
Gagner en fiabilité pour améliorer le contrôle de gestion industriel
Pour que le coût de revient soit un véritable atout pour le contrôle de gestion industriel, il est nécessaire qu’il dispose d’un détail par composante de coûts et par étape du processus de production. Il n’est pas toujours évident pour le contrôleur de gestion industriel de collecter et analyser ces informations en temps et en heure. De plus, la multitude de fichiers Excel, où sont généralement stockées ces nombreuses données engendre des pertes de temps en traitement et en consolidation considérables. Difficile donc dans ces conditions de mener ces missions d’analyses et de conseil.
Ces problématiques peuvent être levées avec la mise à disposition d’un outil de collecte et de consolidation tel que Gathering Tools. Les tableaux Excel sont transformés en formulaires sécurisés, intégrés au SI de l’entreprise. Les utilisateurs (bureaux d’études, des méthodes, chefs d’ateliers, acheteurs) peuvent remplir directement les données les concernant. Des contrôles de cohérence évitent la remontée d’informations au mauvais format. Terminés les soucis de versionning, les erreurs de saisie, les multiples échanges de mail et les pertes de fichiers.
Chaque modification est enregistrée, et le suivi de la collecte permet de relancer les contributeurs, ou d’échanger avec eux si des précisions sont nécessaires. Ainsi, grâce à ces données fiabilisées et sécurisées, le contrôleur de gestion dispose de toutes les informations nécessaires au pilotage, au budget et au plan moyen terme (PMT). Il peut ainsi affiner le calcul des coûts de revient pour dispenser les meilleures analyses possible. Tout cela sans bouleverser les équipes avec un nouvel outil à maîtriser, puisque la solution conserve l’apparence et les fonctionnalités des tableaux Excel.
Établir un coût de revient fiable, suffisamment précis, n’est pas une fin en soi pour le contrôle de gestion industriel. Mais c’est un passage obligé. C’est sur la base de cet indicateur critique qu’il pourra s’impliquer de manière durable dans toutes les décisions : de la conception des produits au renouvellement des équipements industriels.
Et pour cela, le contrôleur de gestion industriel a besoin de disposer des données les plus qualitatives possible. C’est dans cette démarche que Gathering Tools trouve tout son sens en simplifiant et sécurisant la collecte des informations de coût, auprès des personnes qui les détiennent en interne. Contrôleur de gestion industriel, vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous contacter.