Le RPA, solution d’avenir du secteur bancaire ?


S’il y a un secteur qui a besoin d’outils de collecte, de stockage et de traitement des données efficaces, c’est bien celui de la banque. En effet, les réglementations évoluent à vitesse grand V et de nouveaux acteurs révolutionnent cette activité historique. Les banques doivent alors s’adapter pour tirer leur épingle du jeu. Les technologies digitales offrent pléthores de solutions pour cela. Et parmi les nombreuses innovations logicielles, une s’impose de plus en plus : le RPA (Robotics Process Automation). Alors, est-ce vraiment l’avenir du secteur ? Quelles sont ses limites ? Comment les pallier ?

Qu’est-ce que le RPA ?

RPA

Le RPA délègue à des robots des tâches récurrentes, chronophages et simples. Il a commencé à émerger dans les années 2000, mais se développe massivement dans les banques depuis 2015, comme une branche de l’intelligence artificielle. Dans les faits, le RPA laisse les collaborateurs se concentrer sur des tâches complexes et à haute valeur ajoutée en automatisant celles qui peuvent être traitées par un logiciel. 

Leur principe de fonctionnement est le suivant : les logiciels RPA “observent” les comportements des utilisateurs exécutant des opérations de saisie et apprennent à recréer ces opérations. Ils peuvent donc reproduire différents processus métiers tels que la création de comptes fournisseurs, la constitution d’un dossier de prêt ou encore le traitement d’une déclaration de sinistres.

RPA et banque : avantages

logiciel banqueL’utilisation du RPA dans les banques montre de nombreux bénéfices : 

  • Réduction des coûts : selon le rapport AI in Banking de Business Insider Intelligence, la mise en œuvre de l’IA par les institutions financières réduira  leurs coûts internes de 416 milliards de dollars. Cela représente 93 % des économies apportées par l’IA tous secteurs d’activité confondus (d’ici 2030).
  • Réduction des erreurs : l’intervention humaine augmente le risque d’erreurs, surtout lors de processus de saisie. Le RPA limite ce risque considérablement. 
  • Gain de temps : le RPA diminue de façon significative la durée de certains processus (d’une heure à 5 minutes). Les établissements peuvent servir davantage de clients sans augmenter les ressources. 
  • Rationalisation des processus métier : mettre en place un logiciel RPA est l’occasion de revoir les processus existants, les rationaliser et les optimiser pour les rendre plus efficaces. 
  • Amélioration de la satisfaction client : le taux d’erreurs diminuant, la qualité de service est améliorée, ainsi que la satisfaction des clients. 
  • Gain de productivité : les gains en temps améliorent la productivité, car les collaborateurs se concentrent sur leurs missions à forte valeur ajoutée. 
  • ROI rapide : les résultats sont visibles très rapidement (en moins de 12 mois).
  • Amélioration du confort de travail des collaborateurs : disposer d’outils de qualité, réduisant les tâches chronophages et sans intérêt, facilite le quotidien des équipes. Et à terme, leur engagement.

Les limites du RPA pour les banques

formation rpaCependant, le RPA n’est pas encore perçu comme une solution révolutionnaire au sein des banques. Plusieurs points de blocage persistent : 

  • Déploiement des outils RPA : de nombreuses ressources doivent être mobilisées pour implémenter un projet RPA, cela peut effrayer les établissements. 
  • Formation des salariés : prendre en main un nouvel outil, avec une part de complexité technologique, n’est jamais chose aisée. Il est donc nécessaire de prévoir un temps d’accompagnement et de formation des collaborateurs. 
  • Expertise externe nécessaire : les banques n’ont pas toutes les ressources nécessaires pour implémenter des projets RPA. Il faut donc bien souvent faire appel à des prestataires externes, ce qui peut être un frein. 
  • Attachement à l’humain : le RPA peut être vu comme destructeur d’emploi. Il y a donc des facteurs sociaux à prendre en compte. De plus, certaines tâches nécessitent toujours une intervention humaine. Tous les processus ne peuvent donc pas être automatisés.
  • Exceptions aux règles : certains  processus ne peuvent pas être automatisés de bout en bout, car plusieurs tâches reposent sur l’expérience des collaborateurs. Toutes les règles ne sont donc pas modélisables. Cependant, l’intelligence Artificielle tend de plus en plus à pallier cette limite. 
  • Format des données : pour alimenter un robot RPA, il faut que les informations à traiter soient structurées et homogènes. Cela écarte les processus qui utilisent des données hétérogènes ou impose qu’un collaborateur préformate les data pour alimenter le robot.

Les alternatives pour optimiser les processus bancaires

excel banqueCertains processus bancaires peuvent déjà être optimisés sans le besoin de RPA. Nous pensons surtout aux processus gérés via Excel. Et nous savons qu’ils sont nombreux dans le secteur de la banque ! Pourtant, cet outil présente également ses limites, notamment en termes de fiabilité et de sécurité des données, souvent confidentielles. De plus, le travail collaboratif sous Excel peut rapidement tourner au cauchemar ! Il faut gérer les multiples versions, contrôler les modifications de chaque collaborateur, organiser le partage par email…

Gathering Tools a été pensé pour faciliter la collaboration, améliorer la sécurité des tableurs et automatiser des processus de collecte et de consolidation des données, bancaires notamment. Totalement similaire à Excel en termes d’ergonomie, il est facile à appréhender par les équipes. La gestion des droits d’accès et de partage assure la fiabilité des data, avec des contrôles mettant en évidence rapidement les incohérences. Sa connectivité avec le SI permet de sécuriser la collecte des données, libérant ainsi vos collaborateurs de tâches chronophages.

Si le RPA semble prometteur pour les banques, les chantiers tardent à se mettre en place. Pour optimiser et rationaliser vos processus métiers, n’hésitez pas à faire appel à des solutions alternatives, simples à prendre en main, telles que Gathering Tools. Nos équipes se tiennent à votre disposition.