L’afflux des données au sein des organisations, ou tout du moins, la capacité nouvelle à traiter des masses de données toujours plus grandes et moins structurées, touche tous les départements, notamment la finance. Parmi les métiers les plus impactés : le contrôle de gestion. Comment peut-il gérer ces nouvelles sources de données de façon efficace ? Comment les mettre au service de la performance de l’organisation ? Doit-il développer de nouvelles compétences, plus orientées “Business Intelligence” ? Doit-il au contraire faire confiance à la DSI pour le développement d’applications sur-mesure ? Décryptage dans cet article.
Une véritable évolution des compétences
Être contrôleur de gestion aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’était ce métier il y a à peine dix ans. Les évolutions technologiques, mais aussi réglementaires ont clairement changé la donne. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, les directions financières n’hésitent pas à mettre en place des stratégies de transfert de compétences pour leurs équipes, à embaucher de nouvelles recrues férues de nouvelles technologies…
Les services contrôle de gestion souhaitent gagner en autonomie et ne pas avoir à demander à la DSI d’intervenir pour chaque nouvelle analyse. En effet, ajouter un intermédiaire serait synonyme de perte de réactivité et d’agilité, dans un domaine où tout va toujours plus vite. Par conséquent, les services contrôle de gestion sont de plus en plus nombreux à spécialiser le rôle de chaque collaborateur, avec, d’un côté, des personnes portées sur l’analyse et l’accompagnement des opérationnels, et de l’autre, des contrôleurs plus orientés vers la production de reportings.
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Le pilotage de la performance comme nouvelle mission centrale
Néanmoins, l’ADN du contrôleur de gestion consiste toujours à aller chercher et à faire parler les chiffres de façon très concrète. Les rapports qu’il fournit sont des aides précieuses, voire fondamentales, pour la prise de décisions stratégiques. Ce travail permet par exemple de définir si l’achat d’une nouvelle machine de production est pertinent ou s’il vaut mieux continuer à fonctionner encore quelques temps avec le parc existant. Autre exemple : le contrôleur mesure l’impact des nouvelles réglementations fiscales ou sociales sur les performances de l’entreprise, afin d’optimiser les politiques RH.
En bref, le quotidien du contrôleur de gestion est rythmé par des questions plus stratégiques les unes que les autres, auxquelles il doit répondre avec précision et réactivité pour maintenir l’entreprise dans une démarche d’amélioration continue. C’est en cela qu’il est un véritable pilote de la performance, au service des autres métiers. Toutefois, pour effectuer ce pilotage de façon efficace, il est indispensable d’avoir accès à des données de qualité et en quantité suffisante !
Plus de data pour améliorer le prédictif
Aujourd’hui, la fréquence des demandes de données émanant des directions générales s’accélèrent. Plus question de se contenter de modèles prédictifs au mois ou à la semaine. Les demandes portent maintenant sur des données actualisées chaque jour, voire chaque heure. Bien entendu les KPIs sont aussi de plus en plus détaillés, exigeant une granularité des données toujours plus fine. En s’équipant de nouveaux logiciels, comme les RPA (Robotic Process Automation), les EPM (Enterprise Performance Management) ou en faisant converger les systèmes d’informations, les contrôleurs de gestion sont en mesure de traiter plus de données et d’affiner leurs analyses.
Cependant, ces logiciels ont leurs limites. Il est souvent difficile de les utiliser pour collecter les données au plus près de leur source originelle (une machine dans une usine ou une caisse enregistreuse dans un magasin, par exemple). Cela nécessiterait d’avoir un nombre élevé d’onéreuses licences, de former tous les utilisateurs, de parfois effectuer des développements spécifiques pour gérer des petites mailles pas prises en compte de façon standard, etc. Pour collecter et consolider les données terrain, le contrôleur de gestion s’en remet à Excel. Le célèbre tableur est donc encore souvent de la partie. Si on devait trouver une constante du métier, la voilà !
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Utiliser Excel pour pallier les manques des logiciels financiers n’est en revanche pas une fin en soi pour les contrôleurs de gestion. Ces derniers sont conscients des limites de leur outil fétiche, utilisé à grande échelle pour collecter des données : sécurité, versioning, fiabilité, contrôles de cohérence, etc. Heureusement, il existe une alternative : Gathering Tools. Ce logiciel permet de remplacer l’usage d’Excel et ses failles, pour l’ensemble des processus de collecte de données, tout en préservant la souplesse et l’ergonomie du tableur si chères aux utilisateurs. (Pour en savoir plus, consultez les témoignages de clients !)