Historiquement lié à des missions transactionnelles, le directeur financier a vu son rôle évoluer au cours de la dernière décennie. L’analyse des données financières est désormais au coeur de ses priorités, ce qui le place en véritable levier de croissance pour son entreprise. Mais comment une telle transformation s’est-elle opérée et quels sont les vecteurs de ce changement ? Chronique d’une fonction support devenue gardienne des données.
Le directeur financier : le nouveau “Chief Financial & Data Officer” ?
Le DAF (directeur financier) accompagne plus que jamais la direction générale pour rendre l’entreprise plus agile et faire le pont entre les différents métiers. Ses priorités ne cessent donc d’évoluer. Et cette tendance est accélérée par le digital. En effet, 87 % des entreprises attendent un impact du digital sur la fonction finance*. Aujourd’hui, le directeur financier est amené à traiter un volume d’informations colossal et doit pour cela faire preuve d’agilité au quotidien. Selon le rapport Gartner 2017, 88 % des data ne sont pas analysées. La direction financière doit alors se doter de nouvelles compétences capables d’exploiter ces données, ce qui passe aussi par l’utilisation de nouveaux outils.
Cet accès facilité à la donnée aide en premier lieu les DAF à mener à bien leurs missions historiques : pilotage de la performance, maîtrise des risques, optimisation des processus… En effet, en automatisant davantage la collecte et la saisie de data, en digitalisant les pièces comptables, les métiers gagnent en temps, donc en efficacité. En 2017, le temps consacré à la saisie d’information représentait 50 % de l’activité des DAF. Les entreprises comprennent petit à petit le gain qu’elles peuvent tirer des nouvelles technologies. Ce temps gagné est alors consacré au conseil stratégique auprès des Comex et des dirigeants, leur permettant ainsi de prendre des décisions stratégiques plus rapidement. Dans son étude “Le directeur financier : un champion de la création de valeur”, Accenture Strategy estime qu’en 2020 les DAF consacreront 90 % de leur temps aux données afin que les dirigeants puissent accéder en temps réel à des indicateurs financiers consolidés. Il est donc souhaitable que le rôle du DAF se rapproche de celui du Chief Data Officer.
Les fintechs, nouvelles alliées du directeur financier ?
Actuellement, les “fintechs” – ces start-up innovantes qui s’appuient sur le numérique afin de révolutionner les secteurs financiers et bancaires – proposent des offres de plus en plus fournies. Qu’il s’agisse d’intelligence augmentée ou de Big Data, nombreux sont les outils qui peuvent désormais aider un directeur financier à radicalement changer sa manière de travailler. Par ailleurs, contrairement aux banques qui voient généralement l’apparition de ces nouveaux acteurs d’un mauvais oeil, les DAF ont plutôt tendance à les considérer comme des opportunités.
En proposant un gain de temps et d’efficacité considérable, ces outils permettent en effet de résoudre plusieurs problématiques majeures propres aux directeurs financiers, telles que la standardisation et l’automatisation des processus, détecter les nouvelles tendances, identifier les écarts financiers peu visibles… Ces derniers, longtemps cantonnés à une gestion manuelle des données financières, peuvent ainsi se positionner en véritables stratèges. Par conséquent, même si des interrogations subsistent, les DAF savent que le futur de leur profession est lié aux fintechs et à leurs créations.
Excel, un outil toujours incontournable
Pour autant, certains outils traditionnels de collecte et traitement de données restent indispensables dans le quotidien des DAF, et le plus connu d’entre eux n’est autre qu’Excel. Aujourd’hui sans réel équivalent, le tableur n’en demeure pas moins complexe et parfois fastidieux à utiliser. On estime d’ailleurs que 88 % des fichiers Excel contiennent des erreurs (fautes de frappe, mauvais calculs, mise à jour manquante…) alors même qu’ils sont à l’origine de 78 % des décisions financières**. C’est dans ce contexte que Gathering Tools a mis au point une solution élégante qui vise à remplacer ces processus Excel, pour garantir qualité et sécurité des données, tout en capitalisant sur les processus Métier existants depuis de nombreuses années.
Sécurité, performance, fiabilité… Le DAF 4.0 ne peut plus se contenter de travailler dans un environnement vieillissant s’il veut pouvoir suivre les changements majeurs initiés par le numérique et renforcer la dimension stratégique de son rôle. Mais entre ne rien changer et jeter par dessus bord des processus Excel produits depuis des années à la sueur de son front, il existe une troisième voie. Et elle est signée Gathering Tools.
* D’après le Livre Blanc baptisé “CFO 4.0 : CFO augmenté ou CFO ubérisé”
** D’après Tagetik